Bonjour dans le cadre de ce stage national, trois experts shotokaï sont intervenus au gymnase Henon la Ficelle ce week-end à Lyon : Dominique Pierre (7eme DAN), Patrick Herbert (5eme DAN), Alain Hagopian (5eme DAN).
Ayant pu participé le samedi après-midi (14h à 18h), je vous fait un petit retour du travail réalisé lors de ce stage. Sur la base de ce qu’il me parait important ici d’évoquer, je dirai que le travail s’est principalement concentré sur des principes d’utilisation du corps en privilégiant :
- [intervention de Patrick Herbert] la fluidité des gestes afin de minimiser autant que possible les “temps morts” freinant l’exécution des mouvements. Ce travail a été réalisé à partir de ligne de kihon en s’appuyant sur des techniques fondamentales (gedan baraï, oi tsuki, etc…) et en s’appuyant également sur des passages précis de katas fondamentaux dont heian nidan (première séquence de mouvements), heidan godan (séquence sur juji uke). Un second travail a été associé : celui de l’explosion de la force lors des percussions. Patrick Herbert évoque ici l’importance de la visualisation et de la respiration associées à la technique…
- [intervention de Dominique Pierre] l’ondulation biomécanique du corps qui permet d’amplifier le transfert de force et qui est présenté dans ce stage comme un concept majeur transverse à toutes les disciplines martiales. Ce travail s’est fait sur la base d’un échange à deux et à trois où l’idée était de ressentir pour uke le travail d’ondulation correcte de tori. Bien entendu ce travail ne pouvait être bien exécuté que si l’état du corps de uke était suffisamment “connecté”… A cela un travail complémentaire sur irimi a été présenté en intégrant au déplacement de irimi des concepts variés dont : rotation du corps (ten taï), convergence/addition des forces dans le déplacement vers l’avant (concept des bras en triangle), etc…
- [intervention d’Alain HAGOPIAN] la globalisation du mouvement en cherchant à trouver des relations de cohérence forte entre les membres inférieurs et supérieurs. Ce travail a été réalisé à travers l’exécution de différents katas supérieurs dont : tekki shodan, tekki nidan, bassaï daï et kanku daï.