Actualités

Félicitations aux nouveaux gradés du club

Aujourd’hui a eu lieu le passage de grade (kyu) au sein de notre club. Au programme de la présentation technique  : kihon, katas, bunkaï, kumite, midare.

Bravo aux nouveaux gradés pour leur travail et leur bel état d’esprit tout au long de l’année. Bilan : deux nouvelles ceintures vertes  (Victoria et Michael) et une nouvelle ceinture jaune (Jean-Marc). Félicitations à eux.

Merci également à mes collègues ceintures noires (Véronique, David et Philippe) qui se sont mobilisés pour encadrer avec moi le passage et évaluer les prestations de chaque participant.

Petite photo souvenir suite à l’annonce des évolutions de grades :

Fin saison 2017/2018 et préparation de la saison 2018/2019 !

Bonjour à tous,

quelques dates à retenir en cette fin de saison imminente :

  • dernier cours de l’année : mercredi 20 juin (de 19h30 à 21h)
  • passage de grade (rappel) : samedi 23 juin (de 9h30 à 11h)
  • Assemblée générale (bilan annuel, projection sur la saison 2018/2019) : mercredi 27 juin (de 19h30 à 21h)

Les cours reprendront dès septembre 2018 pour une année encore plus riche en contenu 🙂 Pour les nouveaux pratiquants intéressés (sportifs comme non sportifs d’ailleurs) n’hésitez pas à venir essayer (âge minimum conseillé pour nos cours 2018/2019 : 14 ans).

Premier cours d’essai  gratuit.

N’hésitez pas à nous contacter par mail si vous avez la moindre interrogation : karatedonaidokan@gmail.com

Nous nous ferons un plaisir de vous répondre.

A bientôt sur les tatamis.

Démonstration karate do shotokai du 02/06/2018

Bonjour à tous,

Samedi 2 juin après-midi, notre club a participé à une démonstration organisée par le DAMSR (Dojo Arts martiaux Sud Revermont). Au programme :

  • une présentation de la pratique du judo avec les enfants et adolescents où nous avons pu assister à de belles chutes de judoka,
  • une présentation de la pratique du karaté. Nous avons mis l’accent sur la présentation de quelques fondamentaux : kihon, kata, bunkaï. Objectif : se faire plaisir quel que soit le niveau et partager en direct notre pratique au public présent ce jour.

Merci à DAMSR et encore une fois à la présidente Sonny VARICLIER pour sa confiance et sa gentillesse.

Nos cours de karaté do Shotokaï évoluent : désormais, deux entraînements par semaine seront planifiés !

Bonjour à tous,

nos cours de karaté do shotokaï ont évolué depuis le samedi 05/05/2018. Désormais en plus de l’entrainement habituel du mercredi soir 19h30-21h (cours thématique), des cours les samedis matin seront planifiés au dojo de Tossiat. Merci à Sonny Variclier, présidente de l’association Dojo Arts Martiaux Sud Revermont (DAMSR) pour cette belle opportunité et la confiance qu’elle nous accorde.

Ci-après une photo du dojo :

L’objectif de ces cours du samedi matin consistera en plusieurs points d’étude :

  • travail approfondi de l’ensemble des katas shotokaï
  • étude des bunkaï associés aux katas
  • préparation des passages de grade : Kyu et DAN FFKDA (selon le programme officiel)
  • assouplissement et détente générale du corps.

Ces cours sont ouverts à tous niveaux et sont complémentaires au cours du mercredi soir. Il se dérouleront les samedi matins de 9h30 à 11h.

Par ailleurs, quelques pratiquants du club ont déjà pu s’essayer à ce nouveau cours dans ce dojo très spacieux et parfaitement équipé.

Plus que jamais notre aventure martiale continue 🙂

Je tiens par ailleurs à remercier personnellement tous les pratiquants du club pour la confiance qu’ils portent à mon enseignement.

C’est ensemble et au nom du groupe que nous avançons dans la voie des arts martiaux.

Grand respect à eux.

A bientôt.

Réflexion martiale n°6 : comment interpréter le concept de “Do” dans le karaté Do Shotokai ?

Amis budoka bonjour,

aujourd’hui nous aborderons ensemble la notion fondamentale de “Do” dans le karaté do shotokai et plus globalement dans les arts martiaux japonais. Que faut il entendre lorsque l’on parle de “Do” ? Le sujet est vaste… Je vous propose ma compréhension du sujet.

Le concept de “Do” en shotokaï, traduit avant tout l’idée d’une voie, d’une recherche, d’un sens, d’une direction que l’on donne à sa pratique et plus globalement  à notre propre existence. La voie est un chemin qui doit nous permettre en tant que pratiquant de karaté de trouver l’épanouissement personnel à travers la pratique au dojo et plus généralement à travers l’expérience de la vie. Se cache derrière la voie, l’idée prédominante de vivre pleinement sa vie, de la polir constamment de manière à rentrer en résonnance avec son « moi véritable ». En ce sens, le karaté do peut alors être perçu comme un outil socio-éducatif contribuant à cette quête d’épanouissement personnel, de parcours menant vers une forme de perfection du caractère, de quête d’un idéal de la nature humaine. Il ne s’agit donc pas de voir le karaté uniquement comme l’agencement de techniques meurtrières (même si cela peut être le cas) mais d’associer à ces techniques un sens utile à notre développement corporel et spirituel. De manière plus générale, la voie de la main vide  (Karate Do) est donc celle de l’harmonisation de notre corps et de notre esprit. La technique doit servir la cause de la pratique et le karaté do doit nous aider à comprendre comment remplir notre être d’authenticité, d’harmonie, de paix intérieure et extérieure (intérieure : vis à vis de soi-même et extérieure : vis à vis des gens qui nous entourent).  Si la voie des arts martiaux a longtemps servi à détruire (les adversaires sur les champs de bataille), le do insiste désormais plus sur l’idée de construire les individus sur un plan corporel et spirituel. La voie est donc un chemin qui s’entreprend sur plusieurs années (pour ne pas dire sur une vie entière) : construire est en effet souvent bien plus long que de détruire…

Quoi qu’on en dise, la voie est un chemin que l’on suit seul car elle est un chemin avant tout personnel : notre équilibre (corporel, émotionnel, …) est relatif par rapport à nos expériences personnelles de la vie qui constituent un référentiel qui nous est unique, identitaire. Dans ce cadre, le rôle du senseï est donc d’aider le pratiquant à élargir ce référentiel. Mais attention, même accompagné, il appartient au pratiquant seul d’emprunter la voie avec travail, passion, volonté, curiosité et persévérance. Rien n’arrive jamais par hasard… Suivre la voie c’est d’abord être acteur de son changement.

Le senseï, n’impose jamais le chemin, il ouvre des portes et donne des directions. Il doit être un maître à penser pour éveiller corps et esprit du pratiquant et élargir la conscience de ce dernier sur ce qui ne fait pas sens à première vue. La complexité de notre monde inhibe parfois les sens de l’Homme… Les arts martiaux doivent aider à “ouvrir les yeux”.

La notion de “Do”  n’est pas inhérente au karaté. On retrouve en effet cette notion dans beaucoup d’autres arts martiaux japonais : Aikido, Kendo, Judo, etc… Même si la finalité du « Do » est commune à ces pratiques et vise le satori (l’éveil spirituel, la compréhension) chaque discipline propose en revanche des moyens différents pour suivre la voie et atteindre le stade de la compréhension.

Concernant le karaté do shotokai, les moyens sont historiques et prennent donc racines dans le passé. D’après les écrits shotokaï, on note que Maître Shigeru Egami vouait une recherche sur l’amélioration de l’efficacité de ses tsuki et donc de son karaté. Il s’est rendu compte que les tsuki de karateka manquaient sérieusement d’efficacité et qu’il y avait des raisons concrètes à cela. Il en est alors venu à proposer un karaté différent, moins rigide, basé sur les principes fondateurs suivants : être souple, relâché, détendu dans sa pratique pour tendre vers une efficacité accrue. La shotokaï repose donc sur la recherche de l’efficacité par la souplesse, le relâchement, la détente. Cela dit, si par « souplesse », « relâchement » ou « détente » on entend « molesse » alors le cadre de départ est déformé et il devient difficile de prétendre pratiquer le shotokaï. Comment alors s’inscrire dans la voie et la comprendre si les fondamentaux de la pratique ne sont alors pas assimilés, pire parfois même complètement ignorés ? Suivre la voie est personnelle certes mais s’inscrit dans un cadre très précis. L’élévation du corps et de l’esprit ne peut se faire si l’on fait n’importe quoi. L’apprentissage de la voie passe donc par des contraintes préalables qu’il est fondamental de respecter au risque de se perdre en chemin. La liberté n’a de sens que si l’on sait d’abord ce que sont les contraintes.

Suivre une voie exige donc en premier lieu de respecter un cadre, des principes de départ fixés par la dite discipline et de s’inscrire dans ces principes en connaissance de cause pour grandir et tendre peu à peu vers la compréhension. Ce sont ces principes qui permettent d’élargir la conscience et de comprendre progressivement la voie qui façonne harmonieusement corps et esprit. Ignorer ou rejeter les principes, c’est s’éloigner de la voie.

A bientôt.

Stage shotokaï national du 03 mars 2018 : retour d’expérience

Bonjour dans le cadre de ce stage national, trois experts shotokaï sont intervenus au gymnase Henon la Ficelle ce week-end à Lyon : Dominique Pierre (7eme DAN), Patrick Herbert (5eme DAN), Alain Hagopian (5eme DAN).

Ayant pu participé le samedi après-midi (14h à 18h), je vous fait un petit retour du travail réalisé lors de ce stage. Sur la base de ce qu’il me parait important ici d’évoquer, je dirai que le travail s’est principalement concentré sur des principes d’utilisation du corps en privilégiant :

  • [intervention de Patrick Herbert] la fluidité des gestes afin de minimiser autant que possible les “temps morts” freinant l’exécution des mouvements. Ce travail a été réalisé à partir de ligne de kihon en s’appuyant sur des techniques fondamentales (gedan baraï, oi tsuki, etc…) et en s’appuyant également sur des passages précis de katas fondamentaux dont heian nidan (première séquence de mouvements), heidan godan (séquence sur juji uke). Un second travail a été associé : celui de l’explosion de la force lors des percussions. Patrick Herbert évoque ici l’importance de la visualisation et de la respiration associées à la technique…
  • [intervention de Dominique Pierre] l’ondulation biomécanique du corps qui permet d’amplifier le transfert de force et qui est présenté dans ce stage comme un concept majeur transverse à toutes les disciplines martiales. Ce travail s’est fait sur la base d’un échange à deux et à trois où l’idée était de ressentir pour uke le travail d’ondulation correcte de tori. Bien entendu ce travail ne pouvait être bien exécuté que si l’état du corps de uke était suffisamment “connecté”… A cela un travail complémentaire sur irimi  a été présenté en intégrant au déplacement de irimi des concepts variés dont : rotation du corps (ten taï), convergence/addition des forces dans le  déplacement vers l’avant (concept des bras en triangle), etc…
  • [intervention d’Alain HAGOPIAN] la globalisation du mouvement en cherchant à trouver des relations de cohérence forte entre les membres inférieurs et supérieurs. Ce travail a été réalisé à travers l’exécution de différents katas supérieurs dont : tekki shodan, tekki nidan, bassaï daï et kanku daï.

Réflexion martiale n°5 : Comment continuer à progresser dans les arts martiaux après le 1er DAN ?

Bonjour à tous,

souvent lorsque nous arrivons à un certain niveau de pratique il devient plus difficile de continuer à progresser. Je vous fais donc part de mon expérience personnelle sur le sujet en espérant qu’elle puisse vous aider.

Deux schémas d’apprentissage existent dans les arts martiaux

  • Premier schéma : il est basé sur l’apprentissage indirect des principes d’utilisation universelle du corps via l’étude de formes et de techniques largement codifiées (karaté, judo, kung-fu, etc… illustrent ce schéma). A mon sens, ce schéma a été créé pour essayer de rendre la démarche d’apprentissage plus accessible à la population. Dans ce schéma, l’apprentissage ressemble à une forme de spirale ascendante dans laquelle le pratiquant repasse régulièrement par les fondamentaux pour les optimiser. Cela dit, trop souvent on constate que les pratiquants se contentent de l’apprentissage de la technique dans sa forme superficielle sans chercher à réellement l’explorer et à la remettre en cause. Ceci est, je pense, l’une des causes possible de stagnation ou de régression dans la pratique car elle ne permet pas d’accéder à la « connaissance supérieure ».
  • Deuxième schéma : il est basé sur l’apprentissage direct des principes d’utilisation universelle du corps (aunkaï, yi chuan, etc…illustrent ce schéma) et fait abstraction des catalogues techniques. Ce schéma d’apprentissage a un caractère plus direct vers l’essence de l’art martial, mais s’avère être plus fermé au sens où il s’adresse à des pratiquants beaucoup plus avertis. A mon sens, ce schéma d’apprentissage demande un niveau de maturité supérieure et une ouverture d’esprit affirmée. Dans ce cas de figure, l’apprentissage touche en plein cœur l’essence même de ce qu’est un art martial : l’art de façonner harmonieusement corps et esprit. Il s’agit donc d’un schéma d’apprentissage extrêmement intéressant.

En karaté-do shotokai c’est généralement le premier schéma d’apprentissage qui est exploité afin de rendre l’enseignement plus accessible au commun des mortels. Mais progressivement cet apprentissage doit tendre vers les concepts du deuxième schéma afin que le pratiquant transcende la technique et parvienne à dépasser le monde du visible. Je dirai donc que la voie du karaté shotokaï s’étudie en plusieurs temps.

D’abord la courbe de progression est ascendante (on découvre le visible, on est débutant)

Lorsque l’on débute le karaté, la progression est généralement nette : apprentissage des techniques fondamentales, apprentissage des katas, etc… Tout s’emballe car le contenu est dense et nouveau. Puis vient le temps ou nous récitons parfaitement nos katas à force de les avoir répétés, les termes techniques japonais nous deviennent davantage familiers… Nous sommes par ailleurs de plus en plus à l’aise avec la quantité d’éducatifs habituellement pratiqués au dojo… Et pour couronner le tout, grâce au travail et à la persévérance nous réussissons l’examen du Shodan (ceinture noire 1er DAN), ce graal tant espéré des débutants… Et après ?

La courbe de progression en vient à stagner (on persiste dans le visible, on est toujours débutant)

En tant que pratiquants honnêtes et sincères, nous tâchons de pratiquer assidûment mais malgré cela, les efforts fournis ne semblent pas vraiment récompenser notre travail à sa juste valeur. Nous doutons parfois de la pertinence de notre pratique. Puis progressivement, nous nous installons alors dans une routine qui ne semble pas réellement nous faire progresser car tout ce que l’on nous montre, nous pensons déjà le connaitre…L’ennui commence alors sérieusement à nous guetter et l’on se dit que l’on a très certainement fait le tour de la discipline. L’envie d’arrêter ou de découvrir une autre discipline martiale nous gagne et l’on se convint que le changement de discipline apportera son lot de nouveautés et qu’il nous permettra ainsi de continuer à progresser.

Lorsque l’on est sur la voie des arts martiaux, une telle réflexion démontre en réalité un manque de compréhension certain du sens de la pratique. Cela signifie que contrairement à ce que nous pensons, nous sommes fondamentalement toujours de grands débutants et que le vrai chemin vers la connaissance supérieure de l’art martial n’a pas réellement commencé… Mais alors, comment procéder à ce stade de la pratique ?

Il convient de pratiquer avec davantage de méthode et d’intelligence (on se détache du visible, on devient avancé dans la pratique)

Souvent on croit que la solution consiste à « répéter davantage les choses pour s’améliorer ». En clair on se dit que l’on ne progresse plus car on ne répète tout simplement pas assez ce que l’on « sait » déjà. Cela est à moitié vrai car quid de la répétition d’un geste mal appris, mal intégré ? Dans ce cas précis, la répétition ne fera en fait que confirmer un mauvais pli acquis lors de notre pratique. En clair la répétition fera de nous des pratiquants encore plus « mauvais ». La répétition n’est bonne que lorsque le geste est compris.

A mon sens, le grand voyage en terre martiale peut sérieusement commencer sous condition d’intégrer à minima les trois points suivants à sa pratique :

  • Premier point : franchir la barrière des certitudes et savoir se remettre en question

Etre prêt à découvrir l’essence de l’art martial signifie vouloir remettre en question tout ce que nous considérons comme étant actuellement acquis. D’années en années, il est facile de laisser des habitudes s’installer mais quand les habitudes sont mauvaises, il faut y remédier. La recherche de facilité n’est pas la voie des arts martiaux, soyons en sûr ! Bien souvent à ce stade il va falloir tester, casser/adapter les bases pour confirmer/réfuter et ainsi tendre vers une reconstruction plus optimale. C’est une phase délicate que peu de pratiquants s’imposent car à court terme, on redevient en quelque sorte « fragile » dans sa pratique. En revanche sur du long terme, on capitalise et cet effort de remise en cause pourra générer de nombreuses vertus : il aiguisera notre propre esprit d’analyse, il améliorera notre technique et il nous apprendra à descendre de notre piédestal en nous rappelant qu’il faut être humble, sincère et honnête vis-à-vis de sa pratique. Savoir se remettre en question est un pré requis indispensable pour progresser. Accepter la critique constructive et pertinente fait parti de ce premier point.

  • Deuxième point : élargir sa conscience en apprenant à voir et non à regarder

Une fois le premier point accepté, il faut apprendre à voir et non à regarder. L’ivresse technique est un leurre lorsque l’on ne sait pas voir et c’est là un fondement auquel il faut prêter attention au risque de se noyer. Elargir sa conscience consiste à voir au-delà des apparences. Par conséquent bien souvent on stagne car l’on ne sait pas réellement voir le mouvement, ce que cache concrètement la technique. Tout enseignement martial doit mener à comprendre ce que signifie « voir ». Pour parvenir à cela, plusieurs possibilités complémentaires s’offrent à nous : poursuivre une pratique régulière et assidue et être bien guidé, suivre des stages, se documenter en lisant toutes formes d’ouvrages sérieux sur les arts martiaux.

  • Troisième point : se faire confiance, croire en soi et s’accrocher

Ce qui peut également nous freiner dans la progression se sont les jugements extérieurs sur notre pratique qui visent à dévaloriser/décourager notre transformation incomprise. Parfois des gens se permettent en effet de remettre en cause et de juger gratuitement notre travail et nos valeurs sans argument construit. Mais on le sait bien : critiquer ou ignorer volontairement quelque chose que l’on ne comprend pas est plus facile que de fournir l’effort de chercher à le comprendre. Ne nous arrêtons donc pas à de telles attitudes indignes qui n’ont pas leur place dans le karate-do. Considérons bien au contraire le changement dans la pratique comme un processus d’amélioration conscient qui doit tendre vers une harmonisation corps/esprit plus maîtrisée et donc plus aiguisée. Il n’y a rien de plus sincère et honnête pour un pratiquant que d’être dans une dynamique qui tend à vouloir comprendre l’essence même de l’art martial. Il n’y a donc pas de place pour les médisances et la bassesse dans une recherche aussi pure que celle des arts martiaux. Croyons donc en nous et accrochons nous.

En appliquant ces trois points, je peux vous garantir que la pratique aura une marge de progression incroyable.

Reste à savoir désormais si l’on est prêt à oser franchir le cap ?

Amis budokas, à bientôt pour une prochaine réflexion martiale.